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L'extrême-droite n'a aucun problème à harceler des enseignants

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« Le député Génération.s des Yvelines, Benjamin Lucas, ne mâche pas ses mots auprès d’actu.fr : « “Parents vigilants”, [association liée au parti d'extrême-droite Reconquête!], s’est organisé pour faire pression, pour semer la terreur sur toute la communauté scolaire, pour empêcher un principe fondamental de notre démocratie : la liberté d’enseignement. »

Si le parlementaire le dit de manière volontairement véhémente, le constat est largement partagé par Sophie Vénétitay, professeure de sciences économiques et sociales, secrétaire-générale du syndicat Snes-FSU, à actu.fr. « Ils mettent en danger les professeurs », estime-t-elle, précisant une mécanique, sur des raids numériques, bien huilée.

(...)

Et s’il y a pression, les dérives vont parfois plus loin. « On a recensé au moins une menace de mort contre une professeure placée sous protection policière », regrette Sophie Vénétitay. Contactée par actu.fr, cette prof fatiguée d’être la cible de l’extrême-droite n’a pas souhaité témoigner. Nous avons décidé de ne pas dévoiler son nom.

Il y a quelques mois, une enseignante qui voulait faire une visite dans un camp de réfugiés a été victime de pressions, d’un véritable lynchage sur les réseaux sociaux. Le rectorat a décidé d’annuler la visite. On voit bien quelles sont les méthodes à l’œuvre.

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