L'URSS a orchestré des campagnes "antisionistes" alimentant l'antisémitisme au niveau international
Résumé
Citations
« Après la rupture des relations diplomatiques de l'URSS avec Israël eut lieu une grande campagne de lutte idéologique contre le sionisme. En pratique, elle se transforma souvent en de l'antisémitisme. En particulier, le nombre de Juifs entrant dans les écoles les plus prestigieuses fut restreint, mais aussi celui des Juifs dans les tribunaux, des Juifs qui travaillaient à l'étranger ou qui travaillaient en contact avec des étrangers. En 1972 se tient à Paris un procès, sur requête de la Ligue internationale pour la lutte contre le racisme, durant lequel il fut établi que la revue URSS, éditée par les ambassades soviétiques à Paris, Londres et Rome, avait publié un article qui était la copie fidèle de la brochure antisémite « Union populaire russe Michael Archangel », parue en 1906 à Saint-Petersbourg, avec comme sous-titre « De l'impossibilité d'accorder des droits civiques aux Juifs ». »
« Après la guerre des Six-Jours, une campagne antisioniste massive est déclenchée dès la fin du mois suivant. Le ton de la propagande prend alors un tour plus virulent, Israël étant présenté comme une réincarnation du Troisième Reich au Moyen-Orient. En 1969, paraît aux Éditions de la littérature politique de Moscou un livre de Youri Ivanov intitulé Attention : sionisme !, décrivant Israël comme « un outil de la réaction impérialiste ». L’ouvrage est par ailleurs qualifié par le journal Komsomolskaia Pravda, organe officiel du comité central du Komsomol, principale organisation de jeunesse du pays, de « premier ouvrage de science fondamentale soviétique sur le sujet ». À ce nouvel environnement intérieur s’ajoutait l’expression renouvelée de préjugés antijuifs au sein de l’intelligentsia russe et des mouvements nationalistes contestataires. »
Références
Justifications
Objections
Débats parents